Quelle est votre couleur préférée ? Attendez, laissez-moi deviner. Est-ce du bleu ?

C’est une astuce empruntée à Lauren Labrecque, professeur associé à l’université de Rhode Island. Lauren posait la même question à ses étudiants, en ayant déjà préparé une diapositive avec sa prédiction : 80 % des réponses seraient bleues.

C’est un pari sûr. Des études et des enquêtes menées dans le monde entier ont révélé à maintes reprises que le bleu est la « couleur préférée » la plus répandue chez les adultes. Les scientifiques ne savent pas vraiment pourquoi c’est le cas, mais si vous craignez que cela signifie que nous sommes tous pareils, vous ne devriez pas. Les couleurs sont subjectives ; non seulement nous les voyons tous légèrement différemment, mais nous y projetons également nos expériences, nos émotions, notre culture et nos associations individuelles. Le résultat est une palette personnelle qui raconte l’histoire de nos vies et qui ne pourra jamais être reproduite ni même, actuellement, complètement comprise.

Toutefois, si vous avez déjà répondu à un questionnaire intitulé « Que dit votre couleur préférée sur vous ? », vous savez qu’il y a quelque chose dans le fait de s’entendre dire que le fait d’aimer la couleur verte signifie que vous êtes fiable qui fait mouche, même si la science est douteuse.

Il s’agit d’un aperçu intéressant de la manière dont nos préférences influencent notre perception de nous-mêmes, et vice versa. Lorsqu’il s’agit de notre bien-être, il est essentiel de sentir que nous nous comprenons et que nous pouvons nous exprimer. Si vous prenez toujours des décisions en accord avec vos désirs, vos besoins et vos valeurs, ces choix deviennent beaucoup plus faciles. Alors, comment en arriver là ?

Dans le numéro 65, nous explorons le « dopamine dressing » et rencontrons des personnes hautes en couleur qui vous inciteront à penser différemment la mode et l’expression de soi. Et nos pages d’écriture exclusives sont un espace pour explorer une version illimitée de vous-même.

Mais vous devez aussi faire face aux difficultés. Nous déballons le concept de « plaisanterie » sur le lieu de travail à la page 14 et, à la page 25, vous trouverez une réflexion sur ce qui se passerait si, dans un monde qui veut que vous cachiez vos difficultés, vous pratiquiez une acceptation radicale de vous-même ?